Ă premiĂšre vue, votre alimentation ne semble pas jouer un grand rĂŽle dans la prise en charge de la sclĂ©rose en plaques SEP, une maladie qui affecte votre systĂšme nerveux central. Mais il sâavĂšre que manger des aliments sains â et Ă©viter ceux qui ne le sont pas â peut en fait vous aider Ă gĂ©rer votre SEP. En plus de favoriser la santĂ© gĂ©nĂ©rale, la consommation de fruits et lĂ©gumes frais en abondance, de protĂ©ines Ă faible teneur en matiĂšres grasses et de produits laitiers Ă faible teneur en matiĂšres grasses pourrait Ă©galement allonger la pĂ©riode entre les poussĂ©es de sclĂ©rose en plaques. Une Ă©tude publiĂ©e en 2015 dans Neurosciences nutritionnelles a dĂ©couvert que suivre un rĂ©gime alimentaire sain peut aider les personnes atteintes de sclĂ©rose en plaques Ă amĂ©liorer leur santĂ© physique et mentale. Et parce que des aliments comme le sucre et les acides gras trans peuvent aggraver vos symptĂŽmes, ce que vous choisissez de ne pas manger peut ĂȘtre tout aussi important que ce que vous mangez. Il nâexiste cependant aucun rĂ©gime alimentaire Ă©tabli qui soit spĂ©cifiquement recommandĂ© pour les personnes atteintes de SEP. Il est donc important de travailler en Ă©troite collaboration avec votre mĂ©decin ou votre nutritionniste afin de trouver un rĂ©gime qui vous convienne. Demandez Ă votre mĂ©decin si vous devez supprimer ces aliments de votre rĂ©gime alimentaire. Les graisses saturĂ©es Lesgraisses saturĂ©es proviennent principalement de produits et de sous-produits animaux tels que la viande rouge et les produits laitiers gras. Elles sont Ă©galement prĂ©sentes dans les aliments qui contiennent de lâhuile de palme et de lâhuile de coco. Les graisses saturĂ©es sont connues pour augmenter votre taux de cholestĂ©rol LDL, ou mauvais cholestĂ©rol. Un taux de cholestĂ©rol Ă©levĂ© peut entraĂźner lâathĂ©rosclĂ©rose, ce qui augmente le risque de crise cardiaque et dâaccident vasculaire cĂ©rĂ©bral. Une Ă©tude publiĂ©e en fĂ©vrier 2018 dans Rapports scientifiques a constatĂ© que les personnes atteintes de SEP ont un risque accru de problĂšmes cardiaques par rapport Ă celles qui nâen sont pas atteintes. De plus, On pense que des conditions telles que lâhypertension et les maladies cardiovasculaires aggravent la SEP », dĂ©clare Kathy Costello, SEP, ANP-BC, vice-prĂ©sidente associĂ©e de lâaccĂšs aux soins de santĂ© pour la National MS Society. Il est donc important dâĂ©viter les graisses malsaines. RELATIVES Trouvez plus de choses Ă faire et Ă ne pas faire en matiĂšre dâalimentation auprĂšs de personnes comme vous. Obtenez des conseils pratiques sur Tippi >> Gras trans Vous devriez Ă©galement Ă©viter les aliments contenant des graisses trans, comme les biscuits, les crackers, les tartes et tout autre produit emballĂ©. Les mots clĂ©s Ă rechercher sur les Ă©tiquettes nutritionnelles pour identifier de tels produits sont huiles partiellement hydrogĂ©nĂ©es » et shortening, dit Amy Jamieson-Petonic, RDune diĂ©tĂ©ticienne clinique dans les hĂŽpitaux universitaires de Cleveland. Nous savons que les acides gras trans augmentent lâinflammation Ă lâintĂ©rieur des vaisseaux sanguins », dit-elle, et pourraient donc entraĂźner des problĂšmes cardiovasculaires ». Le lait de vache Outre les effets nĂ©fastes des graisses saturĂ©es du lait de vache, certaines personnes atteintes de SEP peuvent rĂ©agir Ă des protĂ©ines spĂ©cifiques du lait, selon une recherche publiĂ©e en 2010 dans la revue Autoimmune Diseases. Mais comme le soulignent les auteurs de lâĂ©tude, dâautres chercheurs ne pensent pas que le lien soit assez fort pour justifier lâabandon des autres nutriments du lait. En fait, une Ă©tude plus rĂ©cente, publiĂ©e en mars 2013 dans le Journal de la recherche en sciences mĂ©dicalesa constatĂ© que les personnes atteintes de SEP nâĂ©taient pas plus susceptibles de faire une rĂ©action au lait de vache que les personnes non atteintes de SEP. Si vous voulez essayer dâĂ©liminer le lait de vache de votre alimentation pour voir si cela soulage vos symptĂŽmes, assurez-vous que vous consommez beaucoup de calcium, de protĂ©ines et de vitamine D provenant dâautres sources alimentaires. Le lait de soja, le lait dâamande et le lait de cajou contiennent plus de calcium que le lait de vache. Ils peuvent donc ĂȘtre de bons substituts du lait, surtout si vous pensez que vous ĂȘtes intolĂ©rant au lactose, explique M. Costello. Sucre Trop de sucre, surtout sous forme de sucreries, peut faire grimper les kilos. Vous ne voulez pas prendre de poids, car vous aurez plus de mal Ă ĂȘtre mobile et Ă effectuer les activitĂ©s de la vie quotidienne », explique Jamieson-Petonic. LâexcĂšs de poids augmente Ă©galement la fatigue, un symptĂŽme courant de la sclĂ©rose en plaques. Besoin de plus de motivation pour refuser le dessert ? Le sucre Ă©tant un aliment inflammatoire, il peut avoir un effet nĂ©gatif sur votre SEP, selon la National MS Society. Sodium Commencez Ă vĂ©rifier les Ă©tiquettes des aliments pour le sodium. Une Ă©tude publiĂ©e dans Neurologie en avril 2015, a constatĂ© que plus le rĂ©gime alimentaire des personnes atteintes de SEP contient de sodium, plus elles risquent de faire une rechute et de dĂ©velopper de nouvelles lĂ©sions. Voici une raison supplĂ©mentaire de se dĂ©barrasser de lâhabitude du sel LâexcĂšs de sodium peut augmenter la pression sanguine, et lâhypertension a Ă©tĂ© liĂ©e Ă une diminution de lâespĂ©rance de vie chez les personnes atteintes de SEP, explique M. Costello. Essayez de consommer moins de 2 300 milligrammes mg de sodium par jour si vous ĂȘtes en bonne santĂ©, et moins de 1 500 mg si vous avez des problĂšmes cardiaques, selon lâAmerican Heart Association. RELATIVES Ăvitez-vous de manger Ă cause de la sclĂ©rose en plaques ? Partagez vos conseils diĂ©tĂ©tiques sur Tippi pour la SEP >> Carburants raffinĂ©s Evitez le riz blanc, le pain blanc et les cĂ©rĂ©ales froides pour le petit dĂ©jeuner. Ces hydrates de carbone transformĂ©s peuvent rapidement faire monter le taux de sucre dans le sang et nuire Ă la santĂ© de votre cĆur. Optez plutĂŽt pour des options plus saines comme les pains Ă grains entiers, le riz brun, lâorge et les pĂątes complĂštes. Un avantage supplĂ©mentaire ces options riches en fibres peuvent vous aider Ă gĂ©rer la constipation â un symptĂŽme de la sclĂ©rose en plaques â et vous aider Ă ne pas prendre de kilos en vous donnant la sensation dâĂȘtre rassasiĂ© plus longtemps. Gluten Une Ă©tude publiĂ©e en mars 2011 dans BMC Neurologie a constatĂ© une incidence plus Ă©levĂ©e de la maladie coeliaque, une maladie auto-immune caractĂ©risĂ©e par une intolĂ©rance au gluten, chez les personnes atteintes que dans la population gĂ©nĂ©rale. Le gluten est une protĂ©ine que lâon trouve dans le blĂ©, lâorge et le seigle. Les personnes atteintes de la maladie cĆliaque doivent Ă©viter complĂštement le gluten pour Ă©viter les dommages intestinaux, mais de nombreuses personnes qui nâont pas la maladie cĆliaque constatent quâelles se sentent mieux dans lâensemble lorsquâelles Ă©liminent le gluten de leur alimentation. Bien quâil nây ait aucune preuve quâĂ©viter le gluten soit bĂ©nĂ©fique pour les personnes atteintes de sclĂ©rose en plaques qui ne souffrent pas Ă©galement de maladie coeliaque, rĂ©duire le gluten peut ĂȘtre une option », dit Jamieson-Petonic, si vous ne trouvez pas de soulagement avec dâautres choses ».
MatttKonture a enfin pu mettre un nom sur le mal qui le brĂ»le, la sclĂ©rose en plaques mais cette reconnaissance relative soulĂšve en mĂȘme temps la mĂ©connaissance de la maladie et des traitements adaptĂ©s. MalgrĂ© le diagnostic cruel tombĂ© en 2005, Mattt se souvient des cinq annĂ©es heureuses prĂ©cĂ©dentes : la garde partagĂ©e de sa fille, les rencontres fĂ©minines, les concerts Environ 100 000 personnes sont atteintes de sclĂ©rose en plaques en France. Il sâagit dâune maladie auto-immune dont les causes prĂ©cises restent aujourdâhui inconnues. Des chercheurs norvĂ©giens ont Ă©tudiĂ© lâimpact dâexpĂ©riences nĂ©gatives vĂ©cues dans lâenfance sur la survenue ultĂ©rieure dâune sclĂ©rose en sclĂ©rose en plaque une maladie aux origines mystĂ©rieusesTouchant environ 100 000 personnes en France, et majoritairement des femmes, la sclĂ©rose en plaques dĂ©signe une maladie auto-immune affectant le systĂšme nerveux central. Des lĂ©sions sont créées par erreur et dispersĂ©es au sein du systĂšme nerveux central. Ainsi, les cellules immunitaires provoquent une inflammation et lâapparition de plaques de dĂ©myĂ©linisation ». Ce processus peut entraĂźner des douleurs chroniques, des spasmes musculaires, des engourdissements voire une perte de la savoir ! Les plaques de dĂ©myĂ©linisation » signent la destruction de la myĂ©line, substance protectrice qui recouvre les prolongements des lâheure actuelle, la communautĂ© scientifique nâa toujours pas identifiĂ© les causes prĂ©cises de cette maladie. Certes, des Ă©tudes ont suggĂ©rĂ© un lien entre lâexposition Ă certains virus virus de la rubĂ©ole, de la rage, de la rougeole, de lâherpĂšs et le dĂ©veloppement de la sclĂ©rose en plaques. Certains facteurs de risque ont Ă©galement Ă©tĂ© mis en avant, comme la pollution, une carence importante en vitamine D ou le tabagisme. Cependant, aucune hypothĂšse nâa pu encore ĂȘtre ailleurs, les Ă©vĂšnements traumatiques de lâenfance constituent des stress extrĂȘmes, connus pour altĂ©rer le systĂšme immunitaire. Ils augmentent ainsi le risque de maladies cardiovasculaires, cancĂ©reuses et auto-immunes. Pourtant, aucune Ă©tude avait explorĂ© le lien entre des expĂ©riences traumatiques de lâenfance et la survenue de la sclĂ©rose en plaques. Dans ce contexte, des chercheurs ont menĂ© une Ă©tude inĂ©dite pour explorer cette affichĂ© ? VĂ©rifier si lâexposition Ă la violence Ă©motionnelle, physique ou sexuelle pendant lâenfance est associĂ©e au dĂ©veloppement de la sclĂ©rose en plaques chez lâadulte. Pour cela, les chercheurs ont collectĂ© des donnĂ©es recueillies chez plus de 78 000 femmes enceintes de 1999 Ă 2018. Ils les ont croisĂ©es avec les dossiers hospitaliers et le registre national norvĂ©gien des diagnostics de sclĂ©rose en plaques. Ils ont Ă©galement identifiĂ© les familles oĂč des abus avaient pu avoir lieu sur des mineurs, Ă lâaide de questionnaires remplis par les analyse des donnĂ©es, les scientifiques ont obtenu les rĂ©sultats suivants DĂ©veloppement dâune sclĂ©rose en plaques chez 300 participantes durant la pĂ©riode de suivi. Elle est prĂ©cĂ©dĂ©e dâantĂ©cĂ©dents de violence dans lâenfance dans 24% des cas. Risque accru de 65% de dĂ©velopper la maladie en cas dâabus sexuels et dâabus Ă©motionnels dans lâenfance. Risque accru de 66 Ă 93 % en cas dâexposition Ă deux ou aux trois catĂ©gories dâ ces rĂ©sultats suggĂšrent que les femmes exposĂ©es Ă des abus Ă©motionnels et sexuels avant 18 ans prĂ©senteraient un risque accru de dĂ©velopper une sclĂ©rose en plaques plus tard dans la la nĂ©cessitĂ© dâĂ©tudes plus poussĂ©es sur le sujetCeci Ă©tant, cette Ă©tude comporte certaines limites. Lâimpact rĂ©el des traumatismes infantiles dans le dĂ©veloppement de la sclĂ©rose en plaques reste en effet difficile Ă Ă©valuer vu les nombreuses autres causes possibles de la maladie. De plus, les femmes avec antĂ©cĂ©dents de traumatismes se sont rĂ©vĂ©lĂ©es plus souvent fumeuses ou en surpoids que les autres. Or, tabac et surpoids sont reconnus comme des facteurs de risque de la les chercheurs ayant conduit cette Ă©tude, les traumatismes de lâenfance et le stress associĂ© pourraient en fait exacerber le risque de sclĂ©rose en plaques chez les personnes prĂ©sentant une susceptibilitĂ© sous-jacente Ă la maladie. Le systĂšme immunitaire davantage perturbĂ©, plongerait le corps dans un Ă©tat accru dâinflammation apte Ă favoriser lâapparition de la de scientifiques reconnaĂźt nĂ©anmoins que cette Ă©tude observationnelle ne permet par dâĂ©tablir de lien de cause Ă effet direct. Si des Ă©tudes plus approfondies demeurent nĂ©cessaires pour identifier les mĂ©canismes sous-jacents impliquĂ©s, ces premiĂšres observations pourront certainement constituer une aide prĂ©cieuse dans la prĂ©vention et le diagnostic de cette maladie aux origines si L., Docteur en Pharmacie Sourcesâ Association of adverse childhood experiences with the development of multiple sclerosis. Journal of Neurology Neurosurgery, and Psychiatry. ConsultĂ© le 12 avril 2022.- áĐ” аŃĐ”
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Unefois sur cinq, la sclĂ©rose en plaque est dĂ©couverte lors de la survenue d'anomalies de la sensibilitĂ© : engourdissements ou picotements,Hero Images via Getty Images Sans ma sclĂ©rose en plaques, je serais passĂ©e Ă cĂŽtĂ© de ma vie. Hero Images via Getty Images Je sais que j'ai une sclĂ©rose en plaques depuis septembre 2015. Cette maladie m'a changĂ©, c'est un fait. On ne peut pas rester la mĂȘme personne quand on dĂ©couvre du jour au lendemain qu'on a une maladie auto-immune. Au dĂ©but, j'ai eu du mal Ă l'accepter. Je me voyais dĂ©jĂ paralysĂ©e, dans une chaise roulante, le visage figĂ© dans un rictus de douleur Ă cause d'une poussĂ©e de trop. Et puis, il y a eu le dĂ©but du traitement. Des injections de plegridy toutes les deux semaines avec des effets secondaires plus que dĂ©sagrĂ©ables. Finalement, la phase d'acceptation est arrivĂ©e. Quel soulagement! J'arrivais enfin Ă vivre sans y penser tous les jours. Ma troisiĂšme grossesse m'a beaucoup aidĂ©, je dois dire. J'ai dĂ» arrĂȘter le traitement qui me rappelait toutes les deux semaines que j'Ă©tais une personne diffĂ©rente, une personne malade, voire handicapĂ©e pour certaines personnes. A ce jour, j'allaite encore mon fils de onze mois, je n'ai donc repris aucun traitement. J'ai tout de mĂȘme fait une poussĂ©e "anniversaire" en septembre dernier. J'ai reconnu tout de suite les symptĂŽmes, mĂȘme si c'Ă©tait l'oeil droit qui Ă©tait touchĂ© cette fois-ci. Comme quoi, la sclĂ©rose en plaques n'est pas prĂ©visible, chaque poussĂ©e peut ĂȘtre diffĂ©rente. Je pense qu'il est utile que vous le sachiez. J'ai une conseillĂšre attitrĂ©e qui m'appelle de temps en temps pour savoir comment je me sens. Au dĂ©but, je pensais que c'Ă©tait mon "amie", qu'elle Ă©tait lĂ pour m'aider Ă Ă©pancher mes Ă©tats d'Ăąme Ă propos de la maladie. Et puis la derniĂšre fois que je l'ai eue au tĂ©lĂ©phone, trois mois aprĂšs mon accouchement, une petite lumiĂšre s'est allumĂ©e dans ma tĂȘte cette conseillĂšre Ă©tait lĂ pour me forcer Ă reprendre le traitement et donc donner plus d'argent au laboratoire pour lequel elle travaillait. Elle m'a dit d'un ton mielleux "madame, avez-vous pensĂ© Ă sevrer votre fils? Il existe de trĂšs bons laits de croissance et cela vous permettrait de reprendre votre traitement dans la foulĂ©e. Trois mois d'allaitement, c'est bien assez pour un bĂ©bĂ©, vous avez besoin de notre traitement pour aller mieux". Hein, quoi, comment? Tu as dit quoi lĂ ? De un, je vais trĂšs bien, merci d'avoir oubliĂ© de me le demander cette fois-ci. De deux, je compte allaiter mon fils minimum un an sauf s'il se dĂ©sintĂ©resse de lui-mĂȘme du sein. De trois, ton traitement lĂ , il me rend plus malade qu'autre chose. Tu te souviens de ce que je t'avais racontĂ© la derniĂšre fois? Genre idĂ©es noires, grosse fatigue provoquant des cernes que je ne pouvais plus dissimuler, des boutons dignes d'un ado en pleine pubertĂ© et des cheveux bipolaires me faisant ressembler Ă un cadavre. Sa rĂ©ponse a Ă©tĂ© la suivante "ah, vous ne voulez donc pas reprendre le traitement pour des raisons esthĂ©tiques?". Je... Mais... As-tu Ă©coutĂ© ce que je viens de te dire? De te redire mĂȘme? Je lui ai finalement dit que je ne souhaitais pas reprendre le traitement, point. Je ne veux pas m'injecter quelque chose qui me rend malade quand je me sens bien. Si je sens qu'une poussĂ©e arrive, je me reposerai, je prendrai soin de moi. Si les symptĂŽmes ne disparaissent pas aprĂšs trois jours, je prendrai un rendez-vous chez mon neurologue pour avoir des perfusions de cortisone pendant les trois jours suivants c'est chouette en plus, ça fait planer! Haha, je rigole hein, i-ro-nie les gens, ne montez pas tout de suite sur vos grands chevaux!. Si aprĂšs trois jours, ça ne passe pas, on fait une autre cure et si ça ne passe toujours pas, on verra ce que me propose mon neurologue. A l'heure oĂč j'Ă©cris cet article, j'ai les mains tellement sĂšches que la peau craque et elles saignent. Merci le plegridy qui a donnĂ© le droit Ă ma peau de faire ce qu'elle veut. Non, cela ne vient pas de la vague de froid car je sors avec des gants, je les hydrate plus de quatre fois par jour et je dors mĂȘme avec des gants en tissu imprĂ©gnĂ©s de crĂšme pour essayer de ne plus avoir des mains qui ressemblent Ă une rĂąpe Ă fromage. Avec l'acceptation de la maladie, j'ai commencĂ© Ă avoir une nouvelle philosophie de la vie. La sclĂ©rose en plaques est une maladie que l'on ne peut pas guĂ©rir pour le moment et surtout, c'est une maladie imprĂ©visible. Alors, au lieu de passer le reste de ma vie qu'elle soit longue ou Ă©courtĂ©e Ă rĂąler ou Ă dĂ©primer pour des choses insignifiantes ou qui peuvent ĂȘtre arrangĂ©es en y mettant du mien, je n'ai qu'une vie et je compte bien en profiter yolo ou no more regrets, comme vous voulez! J'essaie au maximum de profiter de chaque instant, qu'il soit positif ou non. Si une embĂ»che arrive sur mon chemin, j'essaie de trouver au plus vite une solution et je me rĂ©jouis ensuite d'ĂȘtre arrivĂ©e Ă passer au dessus par mes propres moyens, ou en demandant de l'aide. Non, je n'ai plus peur de demander de l'aide maintenant. Ce n'est pas un signe de faiblesse, je vois ça comme une force. Aller vers l'autre pour lui dire "j'ai besoin de toi, aide-moi" est une forme de courage dont on devrait pouvoir ĂȘtre fier. A chaque fois que je demande de l'aide, j'en ressors grandie. Je note le plus possible dans un carnet, dans mon tĂ©lĂ©phone, sur une note adhĂ©sive les bonheurs, petits ou grands, qui sont venus saupoudrer de paillettes mes journĂ©es. Je trouve que c'est important de se rendre compte qu'un petit rien peut ensoleiller une journĂ©e qui avait mal commencĂ© un sourire de mon bĂ©bĂ© quand je vais le chercher dans son lit, un dessin de mon aĂźnĂ© qui reprĂ©sente toute la famille, un cĂąlin surprise de ma cadette, ma commande amazon qui arrive avec un jour d'avance, une de mes orchidĂ©es qui refleurit, un arc-en-ciel qui apparaĂźt aprĂšs la pluie, un mail d'une copine... La liste est longue. J'ai mĂȘme dĂ©diĂ©e une sĂ©rie d'articles ici sur le blog dans lesquels je relate ces petits bonheurs qui rendent la vie meilleure. Je remplis notre maison de plantes et de fleurs. Je crois que j'ai la main verte, mĂȘme si je suis encore dĂ©butante en la matiĂšre. Cela a commencĂ© aprĂšs avoir achetĂ© une orchidĂ©e "soldĂ©e" parce qu'elle n'avait plus de fleurs et ses feuilles Ă©taient dans un piteux Ă©tat. J'ai dĂ©cidĂ© de la ramener Ă la maison pour lui donner une seconde chance. Elle a commencĂ© Ă me faire de nouvelles feuilles et puis un jour, elle m'a fait une nouvelle tige et elle a fleuri Ă nouveau. En lui donnant les soins adĂ©quats, elle Ă©tait de nouveau en pleine forme. Sa "guĂ©rison", je l'ai vĂ©cu comme une reprĂ©sentation de ma "guĂ©rison". J'ai essayĂ© de prendre soin d'elle et elle s'est sentie mieux. J'essaie donc de prendre soin de moi autant que je le peux pour aller mieux. Je suis Ă©merveillĂ©e devant une pilea qui fait de nouvelles feuilles sous celles qui sont dĂ©jĂ prĂ©sentes. Je suis Ă©merveillĂ©e par la couleur si profonde de la derniĂšre orchidĂ©e qui est arrivĂ©e Ă la maison. je suis Ă©merveillĂ©e par les feuilles majestueuses de mes monsteras. Je suis Ă©merveillĂ©e devant la beautĂ© de ma medinilla magnifica. En arrosant mes plantes, je leur parle. Je leur dis qu'elles sont belles, je les fĂ©licite de la force qu'elles ont et je leur promet que le soleil sera bientĂŽt de retour. Je ne suis pas folle vous savez! J'ai sincĂšrement l'impression que cela leur fait autant de bien que moi. The Husband mon conjoint, NDLR me disait l'autre jour que notre maison ressemblait Ă une jungle. Et bien, qu'est-ce que je l'aime ma jungle! Maintenant, je ne dis plus oui Ă tout. Avant, je disais oui Ă tout le monde, mĂȘme si ce qu'on me demandait me faisait sortir de ma zone de confort ou bien me faisait stresser pour un rien. Avec ma sclĂ©rose en plaques, j'Ă©vite le plus possible de me trouver en situation de stress car Ă la longue, cela pourrait me provoquer une poussĂ©e. Avec trois enfants en bas Ăąge, j'ai dĂ©jĂ assez de stress Ă la maison vous ne croyez pas? J'ose dire non et si la personne en face de moi insiste, ça sera "m*rde, j'ai dit non". Il y a peu, je suis tombĂ©e sur une publication Facebook qui disait "quand vous voyez quelque chose de beau chez quelqu'un, dites-lui. Cela vous prend une seconde et cela lui restera toute sa vie". C'est exactement ce que j'essaie de faire au quotidien, que ce soit avec mes enfants, the Husband, une maman au jardin d'enfants, une personne que je ne connais que sur les rĂ©seaux sociaux, une amie irl... Cela ne coĂ»te rien, ça fait Ă©normĂ©ment de bien de le dire et de voir la rĂ©action de la personne Ă qui je viens de le dire. Cela peut vous sembler bizarre mais cela m'apporte un apaisement de l'Ăąme pendant une fraction de seconde. Je me sens en paix avec moi-mĂȘme et ceux qui m'entourent. Je n'hĂ©site pas non plus Ă sourire Ă de parfaits inconnus dans la rue si nos regards se croisent. Cela les perturbe au dĂ©but mais ils me retournent ensuite ce sourire. Et hop, un petit bonheur Ă rajouter Ă ma liste! Le monde est devenu si austĂšre, individualiste, Ă©goĂŻste que de simples petits moments de flottements comme ceux-ci sont tellement agrĂ©ables Ă vivre! Je ne suis pas qu'amour et paix, non, genre namaste, peace et compagnie. Si on me cherche, on me trouve. Je ne souhaite le mal Ă personne, mais je ne resterai pas muette si vous me cherchez. J'ai dĂ©cidĂ© de dĂ©passer mes craintes, mes peurs et mes phobies bien que cela ne soit pas tous les jours facile. Comme je viens de vous l'Ă©crire, je ne dis plus oui Ă tout pour faire plaisir Ă tout le monde de peur de me faire rejeter. Les personnes auxquelles j'ai dit non ne sont pas contentes et ne comprennent pas mon refus? Et bien au revoir. Je ne veux plus m'entourer de personnes nĂ©gatives ou qui n'essaient pas de me comprendre. Mon allemand n'est pas encore correct bien que cela fasse presque dix ans que je vis en Allemagne? Tant pis, j'engage quand mĂȘme la conversation, je ne me retiens plus de demander oĂč trouver tel article en magasin, j'envoie des mails en allemand... On ne me comprend pas? J'essaie une autre tournure de phrase. On ne me comprend pas? Tant pis, ce n'est pas grave. Peut-ĂȘtre que mon allemand n'est pas encore comprĂ©hensible par tout le monde mais je suis quadrilingue et ce n'est pas donnĂ© Ă tout le monde, j'ai donc de quoi ĂȘtre fiĂšre de moi. Je n'ai jamais aimĂ© conduire. Pour mon bien-ĂȘtre et celui de ma famille, je me suis remise derriĂšre un volant et c'est assez chouette en fait! J'ai la phobie des araignĂ©es depuis les annĂ©es que j'ai passĂ©es au Chili. L'autre jour, il y en avait une Ă©norme dans l'Ă©vier de la cuisine. J'ai pris mon courage Ă deux mains et je l'ai littĂ©ralement explosĂ©e avec une chaussure oui, mon Ă©vier est trĂšs grand! en sortant tous les gros mots qui me passaient par la tĂȘte. Avant, je serais restĂ©e paralysĂ©e devant, en sueur et j'aurais commencĂ© Ă pleurer. Pour terminer cet article non, je ne suis pas triste d'ĂȘtre malade. Non, je ne pense pas à ça tous les jours planquĂ©e sous une couette Ă pleurer toutes les larmes de mon corps. Je me serais bien passĂ©e de la maladie, c'est sĂ»r, mais d'une certaine façon, ma sclĂ©rose en plaques m'a aidĂ© Ă ouvrir les yeux et profiter de la vie. Je suis assez fiĂšre de la personne que je suis devenue depuis que le diagnostic a Ă©tĂ© posĂ©. A chaque problĂšme sa solution. AprĂšs la pluie le beau temps. La vie peut ĂȘtre belle, trĂšs belle mĂȘme, si on sait la regarder d'un oeil positif. Sans la maladie, je serais passĂ©e Ă cĂŽtĂ© de ma vie. Ă voir Ă©galement sur Le HuffPost Levaccin contre le H1N1 a-t-il dĂ©clenchĂ© ma sclĂ©rose en plaques?» Cette question obsĂšde Nathalie Roy, infirmiĂšre au CHUV et maman de quatre enfants, qui a ressenti les premiers symptĂŽmes de cette terrible maladie douze jours aprĂšs sâĂȘtre fait vacciner. «La sclĂ©rose peut apparaĂźtre suite Ă un choc Ă©motionnel ou une forte infection.
EnvoyĂ©le 31/03/2014 Ă 15:20 Bonjour, je suis atteinte dâune sclĂ©rose en plaques depuis 6 ans et je suis le rĂ©gime hypotoxique depuis 2 ans. Jâai arrĂȘtĂ© mes traitements (copaxone, puis avonex) 6 mois aprĂšs avoir commencĂ© ce rĂ©gime car avec ce regime je ne ressentais plus cette fatigue qui mâempĂȘcher de vivre normalement.
Quels sont les symptĂŽmes de la sclĂ©rose en plaques ? La sclĂ©rose en plaques se manifeste de maniĂšre trĂšs variable selon les patients. Le plus souvent, les symptĂŽmes apparaissent au cours de pĂ©riodes de durĂ©e limitĂ©e, les poussĂ©es. Des troubles de la sensibilitĂ© rĂ©vĂšlent souvent la maladie fourmillements, picotements, sensations de froid ou de ruissellement sur la peau, engourdissement, douleurs, etc. Une faiblesse musculaire est parfois observĂ©e au niveau d'un bras ou dâune jambe, avec des difficultĂ©s Ă marcher. Dans 20 Ă 25 % des cas, la maladie se rĂ©vĂšle par une baisse de la vision. Des vertiges sont parfois prĂ©sents. Les troubles de la sensibilitĂ© Ces troubles rĂ©vĂšlent souvent la maladie fourmillements, picotements, sensations de froid ou de ruissellement sur la peau, sensation dâĂ©tau, engourdissement, douleurs, voire sensation de dĂ©charges Ă©lectriques le long de la colonne vertĂ©brale lorsque le patient flĂ©chit la tĂȘte signe de Lhermitte. La faiblesse musculaire Le patient ressent une faiblesse, une lourdeur, une baisse de la force musculaire dâun bras ou dâune jambe qui peuvent entraĂźner des difficultĂ©s Ă marcher. L'atteinte du nerf optique Cette atteinte se traduit par une baisse de vision et rĂ©vĂšle la maladie dans 20 Ă 25 % des cas. Cette baisse dâacuitĂ© visuelle peut sâaccompagner dâune douleur autour de lâorbite, particuliĂšrement lorsque lâĆil nâest pas en mouvement. Les autres troubles Des troubles visuels vision double ou des vertiges peuvent Ă©galement ĂȘtre prĂ©sents. La dĂ©finition de la poussĂ©e de sclĂ©rose en plaques MalgrĂ© la diversitĂ© des symptĂŽmes qui la caractĂ©rise, la poussĂ©e rĂ©pond Ă une dĂ©finition prĂ©cise Ă©tablie par les neurologues. Une poussĂ©e est dĂ©finie par lâapparition de nouveaux symptĂŽmes Ă©voquant une sclĂ©rose en plaques ou lâaggravation de symptĂŽmes dĂ©jĂ existants, pendant plus de 24 heures et en dehors dâune pĂ©riode de fiĂšvre. Une poussĂ©e dure environ deux Ă six semaines. Il nâa jamais Ă©tĂ© prouvĂ© que le stress, ou les traumatismes physiques ou psychiques puissent entraĂźner des poussĂ©es ou dĂ©clencher la maladie. Toutefois, une pĂ©riode de stress peut ĂȘtre responsable de lâexacerbation de certains symptĂŽmes, troubles sensitifs et douleurs en particulier. Pour certains neurologues, les infections banales rhume, bronchite, par exemple peuvent favoriser le dĂ©clenchement dâune poussĂ©e. La sclĂ©rose en plaques entre les poussĂ©es En dehors des poussĂ©es, la maladie peut se manifester par une fatigue. Mais dâautres signes peuvent survenir tremblements, troubles urinaires, constipation. Qu'appelle-t-on phĂ©nomĂšne d'Uhthoff ? Si la fiĂšvre nâoccasionne pas de poussĂ©e Ă proprement parler, lâĂ©lĂ©vation de la tempĂ©rature du corps qui la caractĂ©rise peut en revanche provoquer la rĂ©apparition de symptĂŽmes apparus lors dâune prĂ©cĂ©dente poussĂ©e et ĂȘtre trĂšs mal supportĂ©e par certains patients blocage de la conduction de lâinflux nerveux au sein des fibres dĂ©myĂ©linisĂ©es, dit phĂ©nomĂšne dâUhthoff ». Certaines personnes connaissent parfois une rĂ©activation de symptĂŽmes neurologiques anciens, le plus souvent des troubles visuels, qui se dissipent quelques heures aprĂšs la baisse de la tempĂ©rature du corps. Cette rĂ©apparition de symptĂŽmes peut Ă©galement se produire pendant ou aprĂšs un effort sportif, du fait de lâĂ©lĂ©vation de la tempĂ©rature corporelle, ou lors dâun voyage dans un pays au climat tropical. Le seuil de dĂ©clenchement du phĂ©nomĂšne dâUhthoff est variable dâun patient Ă lâautre. Huitpatients atteints de sclĂ©rose en plaques sont retournĂ©s sur les bancs de l'Ă©cole entre 2014 et 2015. Objectif : devenir patient expert, autrement dit acquĂ©rir des compĂ©tences les rendant autonomes pour intervenir dans les institutions sanitaires, les associations, les rĂ©seaux. Une premiĂšre dans cette affection neurologique qui concerne 90.000 patients en France Jâai perdu le goĂ»t, eu des fourmis dans le cĂŽtĂ© gauche du visage, puis commencĂ© Ă voir trouble. » Bonjour, Je m'appelle Sabrina et jâai bientĂŽt 31 ans. Je vis en Normandie. Jâai 2 enfants. On mâa diagnostiquĂ© une sclĂ©rose en plaques rĂ©mittente en 2014. Tout a commencĂ© un jeudi aprĂšs-midi de la fin du mois de mars. Jâai eu des picotements Ă la langue comme si jâavais mangĂ© quelque chose de trop chaud donc je ne me suis pas inquiĂ©tĂ©e au dĂ©part. Ensuite, jâai perdu le goĂ»t, eu des fourmis dans le cĂŽtĂ© gauche du visage, puis commencĂ© Ă voir trouble. Le lundi aprĂšs-midi, jâai eu des fourmis dans les pieds, qui au fur et Ă mesure de lâaprĂšs-midi, sont montĂ©es jusquâen haut des cuisses. Le lundi, jâappelle le numĂ©ro dâurgence en leur expliquant mon cas. Ils me disent de consulter. Je me fais donc emmener aux urgences et lĂ on me prend pour une folle. On me dit Vous nâavez rien, vous nâavez pas dâartĂšres bouchĂ©es et ne faites pas dâAVC, vous rentrez chez vous ». Le lendemain ça nâallait pas mieux. Je tenais Ă peine debout. Je quitte mon travail Ă 14h. Je vais voir le mĂ©decin traitant qui me dit Retournez aux urgences, je ne comprends pas qu'ils ne vous aient pas fait de scanner ». Jây retourne donc, et lĂ , ils ont quand mĂȘme appelĂ© le CHU et mâont fait hospitaliser le lendemain. DĂšs mon arrivĂ©e, jâai eu une IRM cĂ©rĂ©brale. Le lendemain, ils mâont fait une prise de sang, une ponction lombaire et un prĂ©lĂšvement de larmes. Jâai fait des perfusions de Solumedrol corticoĂŻdes jusquâau dimanche oĂč ils mâont laissĂ©e sortir sans diagnostic. Il a fallu attendre un mois et demi pour que la neurologue me dise Câest bien ce que lâon pensait, vous avez une sclĂ©rose en plaques ». Je nâai pas rĂ©agi sur le moment. J'avais perdu ma grand-mĂšre un mois avant, alors mon esprit Ă©tait encore concentrĂ© sur elle. Jâai Ă©tĂ© trĂšs longtemps, environ 3 ans, Ă me dire quâils sâĂ©taient trompĂ©s que je nâĂ©tais pas malade. MĂȘme si je faisais des poussĂ©es, je rĂ©cupĂ©rais bien Ă chaque fois. Mon premier traitement a Ă©tĂ© la Copaxone mais je lâai arrĂȘtĂ© car je faisais des rĂ©actions aux points dâinjection, le produit ressortait et jâai pris pas mal de poids.* Ensuite, jâai eu Aubagio mais je perdais Ă©normĂ©ment de cheveux et j'avais 5 Ă 6 diarrhĂ©es par jour.* Quand ma neurologue a vu la quantitĂ© de cheveux que je perdais en un brossage, elle a dit On arrĂȘte tout de suite ! ». En 3Ăšme traitement, j'ai eu Plegridy sans trop avoir dâeffets indĂ©sirables*. Quand je me piquais Ă 10 heures, j'Ă©tais complĂštement Ă plat Ă 16 heures. JâĂ©tais incapable de mâoccuper de mes enfants tellement jâĂ©tais fatiguĂ©e et courbaturĂ©e Ă©tat grippal. JâĂ©tais seule avec mes enfants et câĂ©tait mon fils de 6 ans qui prĂ©parait le repas. Ensuite, j'ai eu Tecfidera mais ça ne lâa pas fait non plus flushs cutanĂ©s, diarrhĂ©es et baisse de la tension 8.* La neurologue mâa dit On ralentit la prise »⊠mais ça ne lâa pas fait non plus. Et pour finir, j'ai commencĂ© Gylenia en novembre et je pense avoir enfin trouvĂ© le traitement qui me convient. Jâai juste fait une poussĂ©e en dĂ©but mars. Jâai eu 2 cures de 3 jours de corticoĂŻdes, mais ma jambe ne revient plus comme avant. Elle se traĂźne et flanche. Je fatigue trĂšs vite. Je ne peux pas marcher de longues distances. Je prends des bĂ©quilles et si je ne les ai pas, je longe les murs pour ne pas tomber. Je fais une Ă deux poussĂ©es par an. Jâai toujours bien rĂ©cupĂ©rĂ©, sauf cette jambe⊠» Par Sabrina. *Note de Notre SclĂ©rose Les effets secondaires Ă©ventuels et leur intensitĂ© sont trĂšs variables selon les patients. Pour en savoir plus sur les traitements, lisez notre article rĂ©digĂ© par des professionnels de santĂ©. â€ïž Soutenez l'association Notre SclĂ©rose ! Exemple un don de 20⏠ne vous coĂ»te rĂ©ellement que 6,80 âŹ. Rediffusion du 02/07/2018. Bonjour, Je m'appelle Sabrina et jâai bientĂŽt 31 ans. Je vis en Normandie. Jâai 2 enfants. On mâa diagnostiquĂ© une sclĂ©rose en plaques rĂ©mittente en 2014. Tout a commencĂ© un jeudi aprĂšs-midi de la fin du mois de mars. Jâai eu des picotements Ă la langue comme si jâavais mangĂ© quelque chose de trop chaud donc je ne me suis pas inquiĂ©tĂ©e au dĂ©part. Ensuite, jâai perdu le goĂ»t, eu des fourmis dans le cĂŽtĂ© gauche du visage, puis commencĂ© Ă voir trouble. Le lundi aprĂšs-midi, jâai eu des fourmis dans les pieds, qui au fur et Ă mesure de lâaprĂšs-midi, sont montĂ©es jusquâen haut des cuisses. Le lundi, jâappelle le numĂ©ro dâurgence en leur expliquant mon cas. Ils me disent de consulter. Je me fais donc emmener aux urgences et lĂ on me prend pour une folle. On me dit Vous nâavez rien, vous nâavez pas dâartĂšres bouchĂ©es et ne faites pas dâAVC, vous rentrez chez vous ». Le lendemain ça nâallait pas mieux. Je tenais Ă peine debout. Je quitte mon travail Ă 14h. Je vais voir le mĂ©decin traitant qui me dit Retournez aux urgences, je ne comprends pas qu'ils ne vous aient pas fait de scanner ». Jây retourne donc, et lĂ , ils ont quand mĂȘme appelĂ© le CHU et mâont fait hospitaliser le lendemain. DĂšs mon arrivĂ©e, jâai eu une IRM cĂ©rĂ©brale. Le lendemain, ils mâont fait une prise de sang, une ponction lombaire et un prĂ©lĂšvement de larmes. Jâai fait des perfusions de Solumedrol corticoĂŻdes jusquâau dimanche oĂč ils mâont laissĂ©e sortir sans diagnostic. Il a fallu attendre un mois et demi pour que la neurologue me dise Câest bien ce que lâon pensait, vous avez une sclĂ©rose en plaques ». Je nâai pas rĂ©agi sur le moment. J'avais perdu ma grand-mĂšre un mois avant, alors mon esprit Ă©tait encore concentrĂ© sur elle. Jâai Ă©tĂ© trĂšs longtemps, environ 3 ans, Ă me dire quâils sâĂ©taient trompĂ©s que je nâĂ©tais pas malade. MĂȘme si je faisais des poussĂ©es, je rĂ©cupĂ©rais bien Ă chaque fois. Mon premier traitement a Ă©tĂ© la Copaxone mais je lâai arrĂȘtĂ© car je faisais des rĂ©actions aux points dâinjection, le produit ressortait et jâai pris pas mal de poids.* Ensuite, jâai eu Aubagio mais je perdais Ă©normĂ©ment de cheveux et j'avais 5 Ă 6 diarrhĂ©es par jour.* Quand ma neurologue a vu la quantitĂ© de cheveux que je perdais en un brossage, elle a dit On arrĂȘte tout de suite ! ». En 3Ăšme traitement, j'ai eu Plegridy sans trop avoir dâeffets indĂ©sirables*. Quand je me piquais Ă 10 heures, j'Ă©tais complĂštement Ă plat Ă 16 heures. JâĂ©tais incapable de mâoccuper de mes enfants tellement jâĂ©tais fatiguĂ©e et courbaturĂ©e Ă©tat grippal. JâĂ©tais seule avec mes enfants et câĂ©tait mon fils de 6 ans qui prĂ©parait le repas. Ensuite, j'ai eu Tecfidera mais ça ne lâa pas fait non plus flushs cutanĂ©s, diarrhĂ©es et baisse de la tension 8.* La neurologue mâa dit On ralentit la prise »⊠mais ça ne lâa pas fait non plus. Et pour finir, j'ai commencĂ© Gylenia en novembre et je pense avoir enfin trouvĂ© le traitement qui me convient. Jâai juste fait une poussĂ©e en dĂ©but mars. Jâai eu 2 cures de 3 jours de corticoĂŻdes, mais ma jambe ne revient plus comme avant. Elle se traĂźne et flanche. Je fatigue trĂšs vite. Je ne peux pas marcher de longues distances. Je prends des bĂ©quilles et si je ne les ai pas, je longe les murs pour ne pas tomber. Je fais une Ă deux poussĂ©es par an. Jâai toujours bien rĂ©cupĂ©rĂ©, sauf cette jambe⊠» Par Sabrina. *Note de Notre SclĂ©rose Les effets secondaires Ă©ventuels et leur intensitĂ© sont trĂšs variables selon les patients. Pour en savoir plus sur les traitements, lisez notre article rĂ©digĂ© par des professionnels de santĂ©. â€ïž Soutenez l'association Notre SclĂ©rose ! Exemple un don de 20⏠ne vous coĂ»te rĂ©ellement que 6,80 âŹ. BonjourĂ tous, J'ai une impression de jambe anesthĂ©siĂ©e (la gauche) depuis 6 jours, je suis allĂ© voir un gĂ©nĂ©raliste hier qui parraĂźt inquiet. Il m'a donnĂ© un traitement Ă la cortisone pour essayer de voir si ce n'est peut-ĂȘtre pas une sciatique que je n'aurais pas vraiment sentie qui puisse me donnerLa sclĂ©rose en plaques correspond Ă une pathologie inflammatoire dite auto-immune, touchant le systĂšme nerveux central. Reconnue comme la premiĂšre cause neurologique de handicap non traumatique du jeune adulte, le diagnostic de la SEP repose essentiellement sur lâIRM quâen est-il de lâIRM cervicale ? Peut-elle diagnostiquer une sclĂ©rose en plaques ? RĂ©ponses dans le prĂ©sent que la sclĂ©rose en plaques ?Diagnostic clinique de la sclĂ©rose en plaques Diagnostic paraclinique de la sclĂ©rose en plaques La ponction lombaire La mesure des potentiels Ă©voquĂ©s Lâimagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique IRM RĂŽle de lâIRM cervicale dans le diagnostic de la sclĂ©rose en plaqueQuâest-ce que la sclĂ©rose en plaques ? La sclĂ©rose en plaques ou SEP se dĂ©finit comme une maladie inflammatoire chronique dâorigine auto-immune. Elle atteint le systĂšme nerveux central autrement dit lâencĂ©phale cerveau, cervelet et tronc cĂ©rĂ©bral, la moelle Ă©piniĂšre et les racines des nerfs pour la premiĂšre fois en 1868 par Jean-Martin Charcot, elle touche aujourdâhui environ 120 000 personnes en France, avec une moyenne de 3 000 nouveaux cas dĂ©tectĂ©s chaque annĂ©e. LâĂąge moyen de diagnostic se situe entre 25 et 35 ans, et il existe une prĂ©dominance dâatteinte chez les sclĂ©rose en plaques est considĂ©rĂ©e, actuellement, comme la premiĂšre cause de handicap sĂ©vĂšre non traumatique du jeune sâagit dâune maladie Ă©voluant gĂ©nĂ©ralement par poussĂ©es entrecoupĂ©es de pĂ©riodes de rĂ©mission. Cependant, il arrive parfois que son Ă©volution soit continue et mĂ©canisme Ă lâorigine de la sclĂ©rose en plaque consiste en une dĂ©myĂ©linisation des axones. En effet, les axones sont des prolongements des neurones qui sont entourĂ©s dâune gaine formĂ©e par une substance appelĂ©e myĂ©line », cette gaine a pour rĂŽle de protĂ©ger et isoler les fibres nerveuses tout en augmentant la vitesse de propagation de lâinflux cours de la sclĂ©rose en plaques, le systĂšme immunitaire sâattaque pour des raisons encore inconnues aux cellules produisant la myĂ©line nommĂ©es oligodendrocytes » et les dĂ©truit. Ceci a pour consĂ©quence une dĂ©myĂ©linisation des fibres nerveuses et lâabsence de gaine de myĂ©line conduit Ă une altĂ©ration de conduction de lâinflux systĂšme nerveux central Ă©tant le lieu de commande de fonctions intellectuelles, cognitives, sensitives et motrices, son atteinte se traduit donc par de multiples symptĂŽmes secondaires Ă lâanomalie de ces nâexiste malheureusement actuellement aucun traitement curatif pour la sclĂ©rose en plaque. Les traitements proposĂ©s, Ă base dâimmuno- rĂ©gulateurs et immunosuppresseurs ne permettent quâun espacement et une diminution des poussĂ©es freinant ainsi lâĂ©volution de la se trouve nĂ©anmoins que des avancĂ©es thĂ©rapeutiques encourageantes quant Ă lâĂ©laboration dâun traitement pouvant amĂ©liorer lâĂ©volution et le pronostic de cette pathologie soient en cours de clinique de la sclĂ©rose en plaques La sclĂ©rose en plaques est une maladie qui Ă©volue lentement. En effet, de nombreux patients prĂ©sentent au cours de leurs vies des symptĂŽmes transitoires qui ne sont pas immĂ©diatement rattachĂ©s Ă cette pathologie. Câest ce quâon appelle la phase de latence ». Cette phase peut durer 1 annĂ©e Ă 20 ans, elle est caractĂ©risĂ©e par une dĂ©myĂ©linisation nâengendrant pas de manifestations les signes cliniques commencent Ă apparaitre, la maladie devient alors patente » et la maladie commence Ă Ă©voluer soit de façon continue et progressive, soit, par poussĂ©es entrecoupĂ©es de pĂ©riodes de poussĂ©es de sclĂ©rose en plaques sont caractĂ©risĂ©es par une dissĂ©mination dans le temps et dans lâespace. Ce qui signifie quâelles touchent diffĂ©rents organes et surviennent Ă des pĂ©riodes diagnostic de la sclĂ©rose en plaque repose actuellement sur un faisceau dâarguments cliniques et manifestations cliniques rencontrĂ©es au cours de la sclĂ©rose en plaques sont trĂšs variĂ©es. Lâensemble de ses symptĂŽmes Ă©voluent gĂ©nĂ©ralement dans un contexte de fatigue permanente, ainsi nous retrouvons Des troubles moteurs signes rĂ©vĂ©lateurs de la maladie dans 40 % des cas, il peut sâagir dâune monoparĂ©sie, dâune paraparĂ©sie ou plus rarement dâune hĂ©miparĂ©sie. Cette manifestation peut aller dâune gĂȘne Ă type de lourdeur, de crampes musculaires ou de fatigabilitĂ© Ă lâeffort jusquâĂ une paralysie plus complĂšte. A lâextrĂȘme une paraplĂ©gie avec abolition des rĂ©flexes peut troubles de la sensibilitĂ© rĂ©vĂ©lant la maladie dans 20% des cas, ces troubles regroupent les paresthĂ©sies, hypoesthĂ©sies voire mĂȘme des anesthĂ©sies. Mais Ă©galement, des douleurs ou des sensations de dĂ©charges Ă©lectriques au cours de certains troubles de la vision entrant dans le cadre de la neuropathie optique rĂ©trobulbaire, ces manifestations sont le reflet dâune atteinte du nerf optique, ils regroupent une baisse dâacuitĂ© visuelle habituellement unilatĂ©rale sâaccompagnant dâune douleur pĂ©riorbitaire majorĂ©e au cours des mouvements des globes troubles liĂ©s Ă lâatteinte des nerfs crĂąniens tels que la paralysie faciale, la baisse de lâacuitĂ© auditive hypoacousie ou une nĂ©vralgie troubles dus Ă lâatteinte cĂ©rĂ©belleuse et vestibulaire notamment la dĂ©marche Ă©brieuse, une ataxie, une dysarthrie et des troubles gĂ©nito-sphinctĂ©riens regroupent lâimpuissance sexuelle chez lâhomme, une rĂ©tention ou au contraire une incontinence troubles cognitifs tels que des difficultĂ©s de concentration et des troubles de la mĂ©moire sont retrouvĂ©s aprĂšs quelques annĂ©es dâĂ©volution de la maladie. A lâextrĂȘme une dĂ©mence peut paraclinique de la sclĂ©rose en plaques La confirmation du diagnostic de la sclĂ©rose en plaque nĂ©cessite la rĂ©alisation de certains examens paracliniques, Ă savoir La ponction lombaire SourceElle permet une analyse biologique et immunochimique du liquide cĂ©phalo rachidien, elle met en Ă©vidence la prĂ©sence de signes inflammatoires et une synthĂšse dâimmunoglobulines anticorps anormale dans ce sa rĂ©alisation, il faut nĂ©anmoins sâassurer quâil nây a pas de contre indications telles que lâhypertension intracrĂąnienne et ce par la rĂ©alisation dâun fond dâĆil et/ou dâun scanner du LCR doit systĂ©matiquement se faire simultanĂ©ment avec celle du sĂ©rum du malade prĂ©levĂ© le mĂȘme jour afin de faire une mesure des potentiels Ă©voquĂ©s Les potentiels Ă©voquĂ©s sont des potentiels Ă©lectriques qui permettent dâĂ©tudier les variations de lâactivitĂ© Ă©lectrique du systĂšme nerveux suite Ă une stimulation dâorigine extĂ©rieure visuelle, auditive, sensitive ou permet dâĂ©valuer la qualitĂ© et la vitesse de conduction de lâinflux nerveux au niveau des voies de la motricitĂ©, la sensibilitĂ©, lâaudition ou la la SEP, les potentiels Ă©voquĂ©s visuels sont les seuls utilisĂ©s afin dâaffirmer le diagnostic. En effet, un ralentissement de transmission de lâinflux nerveux au niveau des nerfs optiques est gĂ©nĂ©ralement par rĂ©sonance magnĂ©tique IRM LâIRM cĂ©rĂ©brale et mĂ©dullaire reprĂ©sente lâexamen de choix dans le diagnostic de la SEP, elle permet de mettre en Ă©vidence la prĂ©sence de plaques inflammatoires dans le systĂšme nerveux plaques sont nommĂ©es lĂ©sions », elles prennent lâaspect de tĂąches blanches nommĂ©es hypersignaux » ou bien noires dites hyposignaux ».SourceCes lĂ©sions sont gĂ©nĂ©ralement localisĂ©es au niveau de la substance blanche pĂ©riventriculaire, plus particuliĂšrement dans le tronc cĂ©rĂ©bral et dans la moelle notamment cervicale, dâoĂč lâintĂ©rĂȘt du recours Ă une IRM de lâIRM cervicale dans le diagnostic de la sclĂ©rose en plaqueDe maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le premier examen dâimagerie indiquĂ© dans la sclĂ©rose en plaques est lâIRM cĂ©rĂ©brale. Il arrive nĂ©anmoins, chez certains patients quâon ne retrouve pas de lĂ©sions encĂ©phaliques car les plaques ne se sont formĂ©es quâau niveau de la moelle Ă©piniĂšre et plus particuliĂšrement dans cette situation que lâIRM cervicale trouve tout son faut cependant souligner, que seule, lâIRM cervicale ne suffit pas Ă affirmer le diagnostic, ni Ă faire le suivi de la mâappelle Sidali. Je suis mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste et rĂ©dacteur web. Etant professionnel de santĂ©, ma mission est de contribuer au soulagement des maux de mes patients. Etant aussi passionnĂ© de rĂ©daction, jâai le plaisir de partager mes solides connaissances mĂ©dicales avec le plus grand nombre de lecteurs, et ce, en rĂ©digeant des articles vulgarisĂ©s et trĂšs agrĂ©ables Ă lire.Quandon dit "sclĂ©rose en plaques", on pense souvent aux troubles moteurs. Pourtant, cette maladie en entraĂźne d'autres, bien moins visibles, dont la fatigue et les problĂšmes urinaires. L'injection de botox peut ï»żLes symptĂŽmes, le diagnostic et les formes de la sclĂ©rose en plaques Les symptĂŽmes de la sclĂ©rose en plaques varient d'une personne Ă l'autre. Le diagnostic de la maladie est difficile car il n'existe pas d'examen spĂ©cifique. Souvent, la maladie Ă©volue par poussĂ©es avec des phases de rĂ©mission. AprĂšs des annĂ©es d'Ă©volution, un handicap permanent peut s'installer. SclĂ©rose en plaques des symptĂŽmes variĂ©s, pas toujours significatifs Au dĂ©but de la maladie, un ou plusieurs symptĂŽmes divers sont prĂ©sents. Ils sont souvent passagers. Ils s'installent le plus souvent rapidement en quelques heures ou jours. Ils dĂ©pendent de la zone du cerveau ou de la moelle Ă©piniĂšre touchĂ©e par les lĂ©sions. Des troubles de la motricitĂ© et de l'Ă©quilibre La personne se plaint de faiblesse musculaire, limitation de la marche, paralysie partielle d'un membre ou d'un membre, paralysie faciale, mouvements anormaux, Ă©quilibre est incertain et vertiges.... Des troubles de la sensibilitĂ© Une fois sur cinq, la sclĂ©rose en plaque est dĂ©couverte lors de la survenue d'anomalies de la sensibilitĂ© engourdissements ou picotements, fourmillements, douleurs et dĂ©charges Ă©lectriques, sensations anormales de ruissellement, d'Ă©tau, de chaud, de froid, perte de sensibilitĂ©... Des problĂšmes oculaires La survenue rapide, en quelques heures ou jours, d'une gĂȘne visuelle, d'une vision double ou d'une baisse d'acuitĂ© visuelle d'un Ćil due Ă une nĂ©vrite oculaire atteinte du nerf optique rĂ©vĂšle la maladie dans un quart des cas. Ces anomalies de la vision peuvent ĂȘtre accompagnĂ©es de l'apparition de taches dans le champ visuel ou d'anomalies de la vision des couleurs. La rĂ©cupĂ©ration de la fonction visuelle est complĂšte en six mois, dans 80 % des cas. Des symptĂŽmes psychiques et cognitifs Plus rarement, des troubles de l'attention, de la mĂ©moire, de l'humeur et des Ă©pisodes dĂ©pressifs sont prĂ©sents. Des symptĂŽmes gĂ©nĂ©raux, digestifs, urinaires et sexuels Ces symptĂŽmes surviennent souvent plus tardivement des difficultĂ©s Ă uriner, par exemple ; une constipation ; des troubles de l'Ă©rection ; une fatigue importante et inhabituelle. Important l'apparition de l'un ou de plusieurs de ces symptĂŽmes n'indique pas forcĂ©ment la prĂ©sence d'une sclĂ©rose en plaques. Ces symptĂŽmes peuvent ĂȘtre provoquĂ©s par d'autres maladies. Le plus souvent, ces premiers symptĂŽmes disparaissent marquant la fin de la premiĂšre poussĂ©e de sclĂ©rose en plaques et la rĂ©cupĂ©ration est en gĂ©nĂ©ral complĂšte. Une autre poussĂ©e peut survenir quelques mois ou annĂ©es aprĂšs. Dans 15 % des cas, les symptĂŽmes initiaux ne rĂ©gressent pas et s'aggravent progressivement. C'est la forme progressive de la sclĂ©rose en plaques. Reconnaissance de la sclĂ©rose en plaque en ALD Votre mĂ©decin traitant peut demander la reconnaissance de votre sclĂ©rose en plaques en affection de longue durĂ©e ALD. Les examens et les soins en rapport avec la sclĂ©rose en plaques sont alors pris en charge Ă 100 % sur la base des tarifs de lâAssurance Maladie. SclĂ©rose en plaques un diagnostic long Ă poser Le diagnostic est long Ă poser car il n'existe pas d'examens spĂ©cifiques permettant de poser le diagnostic de sclĂ©rose en plaques. Pour affirmer le diagnostic, il faut un faisceau d'arguments cliniques, biologiques et radiologiques et suivre l'Ă©volution des symptĂŽmes. C'est un ensemble d'anomalies qui confirme le diagnostic. Le mĂ©decin doit s'assurer Ă©galement que son patient ne prĂ©sente pas une autre maladie pouvant expliquer les symptĂŽmes prĂ©sentĂ©s. Pour poser le diagnostic de sclĂ©rose en plaques, il faut que le mĂ©decin constate la prĂ©sence de symptĂŽmes traduisant l'existence de lĂ©sions de plusieurs zones du systĂšme nerveux par exemple une diminution de la force musculaire d'un membre et une atteinte oculaire. Par ailleurs, les symptĂŽmes neurologiques doivent Ă©voluer dans le temps soit succession de deux Ă©pisodes distincts de la maladie par exemple troubles oculaires puis troubles de l'Ă©quilibre, rĂ©gressant entre chaque poussĂ©e c'est la sclĂ©rose en plaques Ă©voluant par poussĂ©es ; soit Ă©volution progressive de la maladie sur un an c'est la forme progressive de sclĂ©rose en plaques. Le patient est pris en charge par une Ă©quipe pluridisciplinaire, comportant un mĂ©decin neurologue, un ophtalmologue, un radiologue, un biologiste, etc. L'examen neurologique est complĂ©tĂ© par une IRM du cerveau et de la moelle Ă©piniĂšre. C'est l'examen le plus parlant, montrant les lĂ©sions sous forme de signaux de la substance blanche et leur Ă©tendue au niveau du systĂšme nerveux central ; un fond d'Ćil au cours d'un examen ophtalmologique ; Ă©ventuellement une ponction lombaire pour analyse du recherche de signes d'inflammation. Si le diagnostic est confirmĂ©, d'autres examens peuvent ĂȘtre prescrits avant la mise en route du traitement analyses de sang, ECG, Ă©cho-doppler cardiaque, radiographie pulmonaire... Des formes multiples de sclĂ©rose en plaques et d'Ă©volution variable Les formes de la sclĂ©rose en plaques sont multiples. En effet, les symptĂŽmes de la maladie, son Ă©volution et son impact sur la qualitĂ© de vie diffĂšrent d'une personne Ă une autre et sont, dans certains cas, amĂ©liorĂ©s par les traitements de fond. La maladie Ă©volue par poussĂ©es ou de maniĂšre progressive. SclĂ©rose en plaques la forme Ă©volutive par poussĂ©es Dans la forme Ă©volutive par poussĂ©es, les symptĂŽmes peuvent apparaĂźtre en quelques heures ou en quelques jours. Ils sont souvent associĂ©s Ă une grande fatigue. Ils rĂ©gressent totalement ou partiellement en quelques semaines forme appelĂ©e rĂ©mittente. Chaque poussĂ©e est caractĂ©risĂ©e par l'apparition de nouveaux symptĂŽmes, la rĂ©-apparition d'anciens symptĂŽmes, l'aggravation de symptĂŽmes prĂ©-existants. La maladie Ă©volue sur plusieurs annĂ©es avec des symptĂŽmes variables selon un rythme imprĂ©visible d'apparition des poussĂ©es. L'attĂ©nuation ou la disparition des symptĂŽmes pĂ©riode de rĂ©mission peut ĂȘtre de durĂ©e variable, voire permanente. La forme rĂ©currente-rĂ©mittente reprĂ©sente 85 % des cas de sclĂ©rose en plaques. AprĂšs un dĂ©lai variable de 5 Ă 20 ans, les poussĂ©es laissent des sĂ©quelles. Un handicap permanent peut s'installer et s'aggraver de façon progressive, avec ou sans poussĂ©es c'est la phase secondairement progressive de la sclĂ©rose en plaques. Chez certaines personnes, une incapacitĂ© Ă marcher peut survenir 20 ans aprĂšs l'apparition de la maladie. Mais il est possible de conserver son autonomie beaucoup plus longtemps. La forme progressive de la sclĂ©rose en plaques Dans le cas de forme progressive, il y a une aggravation des symptĂŽmes pendant au moins six mois. Cette forme reprĂ©sente 15 % des cas. Elle est aussi plus sĂ©vĂšre et survient en gĂ©nĂ©ral aprĂšs l'Ăąge de 40 ans. Elle touche presqu'autant les hommes que les femmes. Des troubles de la marche, de l'Ă©quilibre, des troubles sexuels et urinaires sont souvent prĂ©sents d'emblĂ©e. L'aggravation de la sclĂ©rose en plaques est rĂ©guliĂšre, avec ou sans crise supplĂ©mentaire. VariabilitĂ© de l'Ă©volution de la sclĂ©rose en plaques LâĂ©volution de la sclĂ©rose en plaques est trĂšs variable dâun individu Ă lâautre. Dans lâĂ©volution initiale, on distingue le dĂ©but rĂ©mittent et le dĂ©but progressif, chacune ayant diffĂ©rentes formes dâĂ©volution. Dans 85 % des cas, la sclĂ©rose en plaques a un dĂ©but rĂ©mittent. La maladie ne dĂ©gĂ©nĂšre pas, les poussĂ©es sont rĂ©guliĂšres mais disparaissent rapidement. Quant Ă lâĂ©volution gĂ©nĂ©rale Dans sa forme rĂ©currente-rĂ©mittente, les poussĂ©es sont rĂ©guliĂšres. La maladie ne dĂ©gĂ©nĂšre pas. Dans sa forme secondairement progressive, sans poussĂ©e surajoutĂ©es, la maladie dĂ©gĂ©nĂšre. Un handicap permanent peut sâinstaller et sâaggraver de maniĂšre progressive. Dans sa forme secondairement progressive, avec poussĂ©es surajoutĂ©es, la maladie dĂ©gĂ©nĂšre. Un handicap permanent peut sâinstaller et sâaggraver de maniĂšre progressive. Des poussĂ©es plus violentes de la maladie peuvent apparaĂźtre frĂ©quemment. Dans 15 % des cas, la sclĂ©rose en plaques a un dĂ©but progressif. Cette forme est plus sĂ©vĂšre et lâaggravation de la maladie est rĂ©guliĂšre dĂšs son apparition. Les symptĂŽmes ne disparaissent pas. Quant Ă lâĂ©volution gĂ©nĂ©rale Dans sa forme primitivement progressivesans poussĂ©e surajoutĂ©e, la maladie dĂ©gĂ©nĂšre de maniĂšre rĂ©guliĂšre mais il nây a pas de poussĂ©es violentes de la maladie. Dans sa forme primitivement progressive, avec poussĂ©es surajoutĂ©es, la maladie dĂ©gĂ©nĂšre de maniĂšre rĂ©guliĂšre. Des crises frĂ©quentes aggravent les symptĂŽmes de la maladie. Institut national de la santĂ© et de la recherche mĂ©dicale. SclĂ©rose en plaques SEP. Site internet Inserm. Paris ; 2020 [consultĂ© le 25 janvier 2022] Haute AutoritĂ© de santĂ© HAS. SclĂ©rose en plaques. Site internet HAS. Saint-Denis La Plaine France ; 2006 [consultĂ© le 25 janvier 2022] Institut du Cerveau et de la Moelle Ă©piniĂšre. La sclĂ©rose en plaques. Site internet ICM. Paris ; 2015 [consultĂ© le 25 janvier 2022] CollĂšge des enseignants de neurologie CEN. SclĂ©rose en plaques. ECN 2018. 4Ăšme Ă©dition Elsevier Masson Haute AutoritĂ© de santĂ©. Protocole national de diagnostic et de soins pour les maladies rares. Diagnostic et traitement de la sclĂ©rose en plaque de l'enfant. Site internet HAS. Saint-Denis La Plaine France ; 2016 [consultĂ© le 25 janvier 2022] Haute AutoritĂ© de santĂ© HAS. Actes et prestations sur la sclĂ©rose en plaques. Actualisation juillet 2015. Site internet HAS. Saint-Denis La Plaine France ; 2015 [consultĂ© le 25 janvier 2022] Comment lire les rĂ©sultats dâune prise de sang ? Comment se dĂ©roule une IRM ? Comment se dĂ©roule une ponction lombaire ? Comment se dĂ©roule un Ă©cho-doppler cardiaque ? Comment se dĂ©roule un fond dâĆil ? "Quâest-ce que le dispositif appelĂ© Affection Longue DurĂ©e ALD ? EaMe.