Les règles de sécurité de base L’arme n’est transportée dans un véhicule que déchargée et démontée ou déchargée et placée sous étui. L’arme n’est chargée que lorsque le chasseur est en instance de tir. Le reste du temps, l’arme est déchargée et ouverte, on ne charge donc pas par principe dès qu’on quitte la voiture. Une arme fermée est toujours considérée comme chargée, l’arme doit donc être cassée ou la culasse en arrière, ou tenue ouverte à l’aide d’un étui de cartouche vide. On décharge son arme à chaque fois qu’on est en situation d’instabilité passage d’obstacles et en présence d’autres personnes regroupement dès deux chasseurs, contrôle par services de police…, sauf lors de la gestion d’un ferme ». Le tir ne se fait jamais à hauteur d’homme, ni sans s’être assuré que la zone balayée par les canons est déserte et sans risque. On ne tire jamais au travers d’une haie ou d’un buisson. Le tir doit être fichant et respecter l’angle de 30° par rapport à toute zone à risques. Attention aux ricochets sur tout support et avec toutes munitions. Les consignes de sécurité obligatoires quel que soit le mode de chasse Il est interdit de tirer avec des armes à feu sur les routes et chemins publics, sur les voies ferrées ou dans les emprises ou enclos dépendant des chemins de fer. Il est interdit de tirer en direction ou au-dessus de ces routes, chemins ou voies ferrées. Il est interdit de tirer en direction des lignes de transport électrique ou de leurs supports. Il est interdit de tirer en direction des stades, lieux de réunions publiques en général et habitations particulières y compris caravanes, remises, abris de jardin ainsi que des bâtiments et constructions dépendant des aéroports. Le tir à bord ou à l’aide d’un véhicule à moteur, ou à l’aide de chevaux est interdit. Tout poste de tir aménagé, supérieur à 2m au plancher, ne pourra être utilisé, ni installé à moins de 100m d’un territoire de chasse voisin, sauf accord du propriétaire du fonds voisin et du détenteur du droit de chasse si le propriétaire a cédé son droit. Les consignes de sécurité pour la chasse collective Les Obligations Les battues doivent être signalées par des panneaux indiquant qu’une action de chasse est en cours. les panneaux doivent être placés à l’entrée de chaque voie d’accès aux parcelles chassées, rurales, vicinales et forestières, ouvertes à la circulation publique. La pose de panneaux triangulaires temporaires type AK14 pour la taille et la couleur signalant la battue est obligatoire, dans les deux sens de circulation, sur les routes départementales ou nationales traversant le lot de chasse concerné par la battue. Le port visible du gilet, de la chasuble ou de la veste de couleur rouge ou orange, ou orange camouflage, est obligatoire pour les postés, les rabatteurs et les accompagnateurs, en chasse collective en milieu boisé pour tout gibier, et en plaine pour le grand gibier. La tenue d’un registre de sécurité avec émargement de tous les participants chasseurs ET accompagnateurs est obligatoire. Les Préconisations Il est préconisé de localiser et matérialiser sur le terrain les postes de tir, voire d’installer des postes surélevés pour faciliter le tir fichant. Il est recommandé de matérialiser les angles de tir de 30°, de dégager les zones de tir. Chaque responsable de chasse doit informer les chasseurs sur les risques liés à l’utilisation de la bretelle sur une arme, en action de chasse, et sur les conditions d’emploi d’une canne siège ou d’un trépied de battue. Chaque responsable de chasse doit évoquer la question du tir dans ou vers la traque. Il est recommandé la pratique du rond et la présence obligatoire de tous les chasseurs avant le départ de la chasse. L’Organisation du Rond les consignes à annoncer avant chaque battue Dispositions Générales Annoncer le nom de l’organisateur de la battue, des chefs de ligne et du ou des chefs de traque. Annoncer les gibiers et nombre autorisés à tirer, l’enceinte de la battue et l’affectation des postes. Préciser les munitions autorisées. Préciser les dispositions spécifiques du règlement intérieur. Vérifier que chaque chasseur est muni d’une trompe ou corne. L’organisation, un chef de ligne ou de traque peuvent arrêter la battue à tout moment dès lors qu’une situation à risque leur apparaît. Tenue au poste L’arme est ouverte et déchargée à l’aller et au retour de poste. A l’arrivée au poste fixé, repérage des voisins et des zones et angles de tir. A la sonnerie de début de battue, chargement de l’arme et tenue stricte du poste. Les armes chargées sont tenues en main, canons vers le sol. Les postés se tiennent ventre au bois et ne quittent le poste sous aucun prétexte avant le signal de fin de battue. L’épaulée, la visée et le tir ne se font jamais dans l’enceinte, ni même dans une direction ayant un angle inférieur à 30° par rapport aux voisins. Tout tir doit se faire sur animal formellement identifié, en tir épaulé, visé et fichant, dans une zone offrant une bonne visibilité en tenant compte des risques de ricochet. Toute sonnerie est retransmise. Fin de battue Dès le signal de fin de battue, l’arme est déchargée et ouverte, le signal de fin est renvoyé. Tout tir devient strictement interdit. Chaque posté va reconnaître ses tirs et repérer les animaux tués. Il signale les animaux blessés. Les armes sont démontées et rangées dans les étuis dès l’arrivée aux véhicules. Sur le même sujet
DépartementCommune de LE VAL Canton de Du BRIGNOLES VAR Association Communale de la chasse et de la Nature de Le Val REGLEMENT SECURITE (Ajout au règlement intérieur) La société de chasse s'engage à contracter une assurance responsabilité civile couvrant la responsabilité civile de chaque organisateur de chasse: · Le président · Les membres du CA · Les chefs de
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grandgibier reste majori-taire (66%). Le bilan démontre égale-ment que les accidents de chasse sont trop souvent le fait de manquements aux règles élémentaires de sécurité lors du tir ou de la manipulation de l’arme. Un des points mis en avant également est la forte aug-mentation des incidents de tir vers les habitations.
Le rendez-vous était fixé à 7 h 30, au local des chasseurs. Assez tard pour que le soleil soit levé mais suffisamment tôt pour que les chiens puissent dénicher les pistes des animaux sauvages qui logent dans les espaces boisés de la cité Saint-Julien. Brioude, pourtant très urbaine, compte une association communale de chasse agréée ACCA. Et ses membres organisent régulièrement des matin-là du mois d’octobre, pour la deuxième de la saison, ce sont les chèvres » qu’il s’agit de débusquer. Traduction, pour les novices dans mon genre les chevreuils, pour lesquels l’ACCA dispose de cinq bracelets cette saison. Pour les sangliers, pas besoin de bracelets, l'espèce étant en expansion dans le département. Ils ne sont de toute façon pas très nombreux dans le tableau de chasse des Brivadois, chaque saison. Les chiffres clés de la chasse dans le département de la Haute-Loire Mais la partie de chasse est aussi une battue aux nuisibles et les renards, ratons laveurs ou ragondins qui croiseront notre chemin auront du souci à se faire… Avis aux promeneursÀ Brioude, la chasse est ouverte du samedi au lundi. Du mardi au vendredi, il n’y a pas de risque de croiser de chasseurs lors de vos balades. La chasse ferme le 28 février 2019. Dans le local de la rue Guynemer, il y a du café et des croissants. La battue à l’ancienne, qui démarrait avec un petit coup », c’est fini, m’assure-t-on. La nouvelle génération a pris conscience des risques. On ne consomme pas d’alcool avant une battue » Bernard Courtet Président de l’ACCA de Brioude Sans fusil mais avec le gilet orange fluo, réglementaire Je ne suis pas armée mais je dois tout de même signer le registre et m’engager ainsi à respecter les consignes de sécurité. On me prête aussi un gilet orange fluo, réglementaire. Nous nous dirigeons vers un joli bois de châtaigniers, près de Vieille-Brioude. Ne claquez pas les portières en arrivant », rappelle le que le ciel s’éclaircit, je marche dans ses pas, essayant d'être discrète. Il m’indique une trace à peine visible que les animaux ont imprimée dans les herbes qui longent le sentier Là , c’est une draille ».Le premier poste apparaît. C’est un chiffre peint sur le tronc d’un arbre, souligné de quelques longueurs de rubalise. Chacun a son numéro On ne poste pas les gens n’importe où ». Pendant toute l’opération, le responsable de la battue doit savoir où les tireurs se trouvent. Il y va de la sécurité de le monde est en place et le président souffle dans sa corne. Le traqueur sait alors qu’il peut lâcher les chiens. Écoutez-les ! » Recevez par mail notre newsletter loisirs et retrouvez les idées de sorties et d'activités dans votre région. Les chiens aboient, le chevreuil ou le renard passe... Le son des aboiements change. Puis Lara et Marie-Lou arrivent en courant jusqu’à nous, leurs clochettes tintant follement. Elles ont fait une belle menée, mais c’est passé à travers les postés », résume Bernard Courtet. Peut-être même qu’elles ont suivi la trace d’un animal qui était déjà parti depuis belle lurette…La corne sonne un coup long La première traque de la matinée est terminée. On croise des promeneurs souriants C’est l’heure du casse-croûte, des œufs de la ferme frits à la poêle sur un petit réchaud. En enlevant les panneaux qui signalaient la battue, on croise des promeneurs. Bonjour ! », lance un joggeur souriant, qui précise Faites attention, hein ? »Nous sommes trois à être venus sans fusil, en accompagnateurs. D’ailleurs, tout le monde peut demander à l’ACCA de venir assister à la battue. Nous écoutons donc les experts décider du secteur où se déroulera la deuxième traque de la matinée. Dans la poussière du chemin, Bernard Courtet indique à chacun l'endroit où il devra se poster. Nous sommes partis pour rentrer bredouilles, quand... La deuxième traque se déroule sur les hauteurs de Brioude. Le vent souffle et je tends l’oreille, tout en me disant que nous sommes bien partis pour rentrer bredouilles. Mais le sort en a décidé autrement. Cette traque va donner des résultats qui sortent de l’ordinaire pour les chasseurs brivadois… Je chuchote, pas très rassurée Il y a du bruit, là … » Nous sommes dans un bosquet de chênes et, en tendant l’oreille, j’entends les glands tomber au sol. Puis j’entends autre chose. Je chuchote à Bernard Courtet, pas très rassurée Il y a du bruit, là … »Effectivement. Le bruit se transforme en galop. Surgissent des fourrés un, deux, trois, quatre… Je ne sais combien de sangliers ! Mon guide tire et, tout à coup, je prends peur. C’est la première fois que je suis si près d’une arme à feu en pleine action. Dans la surprise et le rush d'adrénaline, je n'ai pas réussi à prendre un seul cliché de la débandade des sangliers. Je me dis que ça doit être difficile de réagir si rapidement, tout en respectant les règles de sécurité, l’angle de tir… Il faut toujours savoir où finit sa balle », m’a expliqué Damien Lorin, le garde-chasse bénévole du harde de sangliers a perdu un de ses membres devant notre poste. Je suis un peu abasourdie. Plus haut, un autre chasseur a fait mouche. Mais ce n’est pas terminé d'autres sangliers se sont réfugiés dans les buissons. La traque reprend. Je tremble, pour la bête et pour moi Nous avons changé de poste et j'entend à nouveau ce bruit caractéristique d'une grosse bestiole qui se fraye un chemin dans les fourrés. Un peu tétanisée, je parviens pourtant à saisir, cette fois, un cliché d'un sanglier qui se sauve à toutes pattes. Il a de la chance si j'ai réussi à le mitrailler avec mon objectif, ce n'est pas le cas des chasseurs et celui-là aura la vie la traque n'est pas terminée. Les chiens font un vacarme de tous les diables. J’entends la bête grogner tout près de nous et je tremble un peu. Pour elle, et pour moi. Je sais qu’en France, plus de la moitié des accidents de chasse se produisent lors des battues au grand gibier. Lors de la saison de chasse 2017-2018, en France, 113 accidents de chasse ont été déplorés, dont 13 mortels C’est finalement le traqueur qui l’aura, après force cris qui servent autant à effrayer le gibier et à encourager les chiens, qu’à permettre aux posteurs de le localiser. Trois sangliers en une seule battue, c’est extrêmement rare à Brioude. Et dire que c’était ma première… Le président, lui, en est à sa 128e, sans incident ». La prochaine doit avoir lieu le 18 novembre. Les chasseurs ont vu Brioude s'urbaniser Le premier permis ed chasse de Bernard Courtet, le président de l'ACCA de Brioude Bernard Courtet, qui préside l’ACCA de Brioude a obtenu son permis de chasse en 1972. Il se souvient Derrière le stade, derrière le lycée, autour de l’Aquabulle, on chassait. Ce n’est pas étonnant que les étourneaux soient dans les platanes il n’y a plus de haies. La déviation aussi a été un drame pour la faune sauvage. »battue Brioude ACCA chasse chasseurs sangliers Peu à peu, les animaux sauvages voient leur habitat disparaître. Du coup, l’ACCA de Brioude n’attire que peu de membres. C’est comme demander à des joueurs de football ou de rugby d’évoluer sur un demi-terrain… Quand ils ont débroussaillé pour l’enduro, près de l’Aquabulle, ils ont enlevé les buissons où les sangliers allaient se cacher. On nous a appelés l’autre jour, il y en avait un dans un jardin à La Bageasse. Les caméras ont même filmé, la nuit, des renards et des sangliers sur le parking d’Intermarché ! » Pomme Labrousse
LOrganisation du Rond : les consignes à annoncer avant chaque battue o Dispositions Générales - Annoncer le nom de l’organisateur de la battue, des chefs de ligne et du ou des chefs de traque. - Annoncer les gibiers et nombre autorisés à tirer, l’enceinte de la battue et l’affectation des postes. - Préciser les munitions autorisées.
Garantir la sécurité des chasseurs et des autres usagers Suite de notre série concernant la sécurité à la chasse. Après vous avoir rappelé dans un précédent article les consignes générales à respecter hors action et en action de chasse, abordons maintenant les règles particulières de sécurité en battue. Les battues attirent un nombre de participants important. Un carnet de battue est obligatoire pour toute chasse collective au grand gibier. C’est en général le responsable de la battue qui le remplit et le tient à jour. Y sont notamment inscrits les noms et prénoms des participants, leur numéro de permis, les prélèvements du jour effectués… Attention, le permis devra être validé pour l’année en cours. De même, sachez qu’une personne non enregistrée sur le carnet ne pourra participer à la chasse. Une fois l’accueil des chasseurs effectué, le rond de battue se fait. Il s’agit tout bonnement de rappeler les consignes de sécurité obligation de respecter l’angle de 30° pour tirer, rappel du numéro de plomb à utiliser, désignation du gibier à prélever, indication des lieux de traque et de poste, définition des codes de sonneries… etc. Les règles de sécurité de base en battue Une fois sur le terrain, les chasseurs sont obligatoirement munis d’un cor ou d’une trompe. Ils doivent aussi être vêtus d’un gilet fluorescent de manière à être parfaitement visible. Avant le début de la battue, chaque posté se signale à son voisin par la voix et le geste. Lorsque la battue est lancée, personne ne quitte son emplacement sauf accord ou consigne du chef de battue ou chef de ligne. En cas de rencontre avec du public randonneurs, sportifs, riverains, autres chasseurs, l’arme devra être déchargée. Si le tir peut être effectué, assurez-vous dans un premier temps d’avoir parfaitement identifié votre gibier avant de réaliser un tir fichant. Bien évidemment, respectez autant que possible les distances de tir pour éviter de blesser inutilement l’animal. Le signal de fin de battue viendra mettre un terme à l’action de chasse. A noter enfin que lors d’un changement de traque, vous ne pourrez vous déplacer en véhicule d’un poste de tir à un autre que lorsque l’action de chasse sera terminée, arme démontée ou placée sous étui. Partagez cet article sur
evolutiondu nombre de victimes d’accidents 183 190 173 non chasseurs 170 163 25 26 chasseurs 148 157 16 145 147 150 137 15 27 11 126 12 26 130 115 115 18 110 12 17 158 157 147 90 134 133 130 125 121 103 108 98 70 50 3 oncfs – division du permis de chasser – rÉseau sÉcuritÉ À la chasse -
1 – Avant la chasse, au rond – sans arme -, j’écoute attentivement les consignes données pour l’organisation de la battue. Elles précisent obligatoirement les règles de sécurité, les animaux à prélever et le déroulement de la 2 -L’information des autres usagers de la nature promeneurs, randonneurs, cueilleurs, etc. se fait par la pose de panneaux de signalisation sur les chemins et autres voies ouvertes au public. On retire ces panneaux sitôt la battue achevée. A leur passage, j’informe courtoisement ces usagers du déroulement de la battue. 3 – Postés, rabatteurs, conducteurs de chiens solo et meute et accompagnateurs doivent tous être équipés de vêtements de couleur vive, à haute visibilité. De couleur orange de préférence. Postés, rabatteurs, conducteurs de chiens solo et meute et accompagnateurs doivent être équipés de vêtements de couleur vive. La couleur orange est conseillée. 4-Avant le début de la battue, à mon poste de tir, je visualise les angles de 30°, tout en tenant compte de mes voisins,des voies de circulation et des habitations. Pour calculer cet angle de sécurité, je réalise 5 pas de chaque côté de mon poste, puis à la perpendiculaire 3 pas dans la direction de la fuite du gibier, vers le rembûché. Je mémorise ces angles en tenant compte de repères naturels présents souches, arbres particuliers, rochers, tas de bois… ou en matérialisant l’angle brisées, piquets fluo – en photo ci dessus -, morceaux de tissu… 5-Pendant toute la battue, je reste vigilant à toute modification ou évolution de mon environnement promeneurs, véhicules, animaux domestiques… 6-Posté, je tiens l’arme à deux mains, canons dirigés vers le ciel. J’évite de tenir l’arme d’une seule main, je ne tiens pas l’arme à hauteur de hanche, pointée vers les autres chasseurs ou usagers de la nature. Je tire toujours debout, jamais assis. 7-Mon tir doit toujours être fichant afin de conserver le plus possible la maîtrise de la trajectoire du projectile. Il doit être effectué à courte distance ; maximum 30 mètres. Le tir à l’intérieur de la traque doit être rigoureusement encadré et limité, et nécessite l’autorisation du responsable de la chasse ou du chef de ligne. 8-Dès que je rejoins des chasseurs, rabatteurs, conducteurs de chiens ou accompagnateurs, j’ouvre mon arme, je la décharge et la désapprovisionne. Je ne me déplace jamais avec une arme chargée.
Lesrègles de sécurité à respecter pour la chasse au gros gibier. La détention d’un permis de chasse ainsi que d’une assurance validée pour la saison en cours est obligatoire pour chasser le gros gibier. Etant donné que cette activité est un loisir à partager entre amis, il faut impérativement respecter les consignes de sécurité
La chasse est un loisir de nature réglementé, qui s’exerce par les titulaires d’un permis de chasser validé, sur une liste d’espèces fixée par arrêté ministériel, selon des méthodes déterminées par la loi et pendant une période fixée par l’autorité administrative Préfecture. Quand la chasse est soumise à une réglementation, la pratique de la chasse en dehors de son cadre légal est appelée braconnage. La cynégétique est l’art de la chasse. La destruction des espèces qualifiées de nuisibles constitue un moyen de défense contre les dommages provoqués par certaines espèces animales, dont la liste est fixée par arrêté ministériel, exercé par le propriétaire, le possesseur, le fermier ou leur délégué, selon les moyens et la période déterminés par l’autorité administrative. C’est le ministre chargé de la chasse qui fixe, à travers 3 arrêtés, la liste des espèces classées nuisibles pour l’ensemble du territoire national R. 427-6 I du code de l’environnement, la liste des espèces classées nuisibles dans tout ou partie d’un département R. 427-6 II du code Env., et celles susceptibles d’être classées nuisibles localement par arrêté préfectoral R. 427-6 III du code Env.. Le classement d’une espèce en espèce nuisible sera justifié par l’atteinte que peut porter l’espèce à la santé et à la sécurité publique, à la protection de la flore et de la faune ou aux activités agricoles, forestières, aquacoles, et à d’autres formes de propriété. Les espèces susceptibles d’occasionner des dégâts La régulation d’animaux susceptibles d’occasionner des dégâts aux activités humaines ou d’endommager les équilibres biologiques est aussi réglementée. La destruction d’animaux dits nuisibles » est un droit de protection conféré aux propriétaires ou aux agriculteurs, mais il est encadré par des textes – décrets ministériels et arrêtés préfectoraux – qui précisent la liste, les périodes et les modalités de destruction des espèces concernées. Conformément au Code de l’Environnement, le caractère nuisible » d’une espèce s’évalue au regard de l’un au moins des critères suivants – Dans l’intérêt de la santé et de la sécurité publique – Pour assurer la protection de la flore et de la faune – Pour prévenir des dommages importants aux activités agricoles, forestières et aquacoles – Pour prévenir les dommages importants à d’autres formes de propriété, sauf pour les espèces d’oiseaux. La sécurité à la chasse Respect des 30 degrés pour le tir, des cultures et de la distance de 150 mètres autour des maisons, de l’importance des parcs aux animaux, respect d’autrui promeneurs comme vélos, un code de bonne conduite existe pour chasser en toute sécurité. L’établissement sensibilise les chasseurs et accompagne les fédérations dans la mise en œuvre des consignes de sécurité. En collaboration avec les autres services de l’État, l’OFB met également en place les dispositifs nécessaires au contrôle du bon respect des règles de transport, de détention et de manipulation de l’armement. Le Code de l’environnement reprend cette réglementation Nul ne peut pratiquer la chasse s’il n’est titulaire et porteur d’un permis de chasser valable. La délivrance du permis de chasser est subordonnée à l’admission à un examen. Cet examen porte notamment sur la connaissance de la faune sauvage, la réglementation de la chasse, ainsi que sur les règles de sécurité qui doivent être respectées lors du maniement des armes, dont la maîtrise sera évaluée à l’occasion d’une épreuve pratique. Le permis de chasser peut-être retiré en cas de condamnation pour homicide involontaire ou pour coups et blessures involontaires survenus à l’occasion d’une action de chasse ou de destruction d’animaux nuisibles. » Les règles à respecter pour chasser + Il est interdit de faire usage d’armes à feu sur les routes et chemins publics et sur les voies ferrées. + Il est interdit à toute personne placée à portée de fusil d’une de ces routes, chemins ou voies ferrées de tirer dans cette direction ou au-dessus. Toute personne placée à portée de fusil des lieux listés ci-après a l’interdiction de tirer en direction des stades et lieux de réunions publiques en général des habitations particulières y compris caravanes, remises, abris de jardin des bâtiments et constructions dépendant des aéroports + Les chasses collectives au grand gibier ou au petit gibier –dénommées aussi battues – sont très encadrées et les consignes de sécurité doivent y être scrupuleusement appliquées par tous les participants le port des vêtements de couleur fluo est de plus en plus courant et dans la plupart des cas obligatoire ; le transport des armes de chasse est réglementé ; le chasseur doit toujours prendre en compte son environnement avant d’effectuer un quelconque tir. Les accidents de chasse Depuis 1997, l’ONCFS puis l’OFB et les fédérations départementales des chasseurs se mobilisent activement pour réduire les accidents, notamment au travers de la formation et de la conduite de nombreuses opérations de communication. Le nombre d’accidents survenus à la chasse corporels et mortels a significativement baissé ces dernières années. La Fédération nationale de la chasse et l’Office français de la biodiversité présentent le bilan annuel des accidents de chasse pour la période 2019-2020. En 20 ans, la tendance globale des accidents de chasse est à la baisse. Le nombre d’accidents a ainsi diminué de 41 % comparé à son niveau de 1999 et reste inférieur à la moyenne générale de ces vingt dernières années qui est de 158 victimes par an. La saison 2019-2020 est malgré tout plus accidentogène que la précédente, avec 141 victimes contre 131. En 2019-2020, 11 accidents mortels ont eu lieu contre 7 durant la saison précédente. Le nombre d’accidents mortels a toutefois chuté de 71% comparé à 1999. Cette saison, les accidents se sont principalement produits lors de chasse au grand gibier 56% et au petit gibier à plume 36%, avec seulement 8% occasionnés lors de chasse au petit gibier à poil. Les auto-accidents ont augmenté, et ils se sont majoritairement produits lors de chasse au grand gibier. 90% des victimes des accidents étaient des chasseurs. Chasse et confinement – une dérogation accordée pour les battues collectives de régulation du grand gibier à compter du dimanche 15 novembre 2020. Depuis l’entrée en vigueur du deuxième confinement le 30 octobre dernier, les actions de chasse sont suspendues dans le département du Doubs. Toutefois, certaines espèces chassables sont susceptibles de causer des dégâts importants aux cultures, aux prairies ou aux forêts. Il est par conséquent nécessaire de permettre la reprise des prélèvements afin de réduire les risques de dégâts pénalisants pour les filières économiques concernées et de maîtriser l’évolution des populations des espèces en cause. En conséquence, en application de la circulaire ministérielle du 31 octobre et après consultation de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage réunie le 6 novembre, le préfet du Doubs a décidé d’accorder une dérogation aux obligations de confinement pour les battues collectives de régulation des seules espèces sanglier, cerf et chevreuil à compter du dimanche 15 novembre, uniquement les samedis et dimanches. Le déroulement de ces battues devra respecter un protocole sanitaire strict dont la bonne application incombe aux responsables des territoires de chasse qui auront préalablement été sensibilisés par la Fédération Départementale des Chasseurs du Doubs, en partenariat avec l’Agence Régionale de Santé. En particulier, les cabanes de chasse resteront fermées et les moments de convivialité seront proscrits. La chasse des autres espèces et les autres modes de chasse demeurent suspendus. De même, pendant cette période de confinement, il est interdit de procéder à toute opération de régulation des espèces dites susceptibles d’occasionner des dégâts dans le département du Doubs, à savoir notamment ragondin, renard, fouine, corbeau freux ou corneille noire. En cas de problématique particulière et localisée, une autorisation spécifique pourra être délivrée après analyse au cas par cas, là aussi au titre des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative. Dates de chasse dans le département du Doubs Ouverture 13 septembre 2020 à 8h Fermeture 28 février 2021 au soir Arrêté Préfectoral dérogations-confinement-régulation faune sauvage 2020-2021 Doubs Arrêté Préfectoral modification ouverture-clôture-chasse 2020-2021 Doubs Arrêté Préfectoral ouverture-clôture-chasse 2020-2021 Doubs Le Maire Michel VERDIEREPlusde 70 % des dégâts provoqués par le grand gibier dans les cultures sont imputables au sanglier, dans la Vienne. Environ 27 % sont provoqués par le cerf et 3 % Auteur Suzanne Boireau-Tartarat Publié vendredi 8 septembre 2017 Gibier. La saison de chasse à tir ouvre ce dimanche 10 septembre. La Fédération départementale des chasseurs de la Dordogne a profité d’une séance d’information sur la sécurité en battue, à La Roche-Chalais, pour faire un point plus général. La chasse s’ouvre à plus de sécurité Le pavillon de chasse Darnat, à La Roche-Chalais, est bien rempli et l’ambiance est studieuse. Les inscrits ont décliné leur numéro de permis en arrivant et écoutent le technicien rappeler les consignes générales de sécurité, et plus particulièrement celles de la chasse au grand gibier en battue, avant de se diriger vers les exercices pratiques qui leur permettront d’observer le positionnement, le respect des angles, le maniement des armes, toutes révisions utiles qui garantissent la sécurité de tous. Ces demi-journées d’information répondent à un véritable besoin, souligne Michel Amblard, président de la Fédération des chasseurs de la Dordogne. Près de 300 sociétés ont déjà fait acte de candidature pour cette première saison, soit plus de 3 000 chasseurs. » Elles s’ajoutent aux formations en vigueur et opérations de sensibilisation, et permettent des rencontres de proximité, sur le terrain. Les équipes au complet y trouvent des réponses concrètes aux caractéristiques de leur territoire. Des formations existent déjà depuis une dizaine d’années pour les directeurs de battues ils sont responsables d’une équipe et donnent les consignes de sécurité, d’organisation de la partie. Nous avons formé 4 000 directeurs de battues et des responsables de lignes, qui viennent en renfort, souligne Yves Chétaneau, administrateur de la Fédération. Nous allons maintenant plus loin en faisant le tour des huit secteurs de chasse du département. Ces formations de proximité réunissent quarante participants par séance, toute une équipe de battue. » Ces demi-journées viennent en complément de la vingtaine de séances délocalisées déjà proposées. Beaucoup plus théoriques, elles avaient attiré 3000 chasseurs sur des sujets comme la balistique, les risques de ricochets et effets tunnel. On a le souci d’aller au contact et de rester dans le registre pratique. » Celui-ci porte sur la manipulation d’armes et les angles de sécurité à respecter. Nous souhaitons que tous s’approprient au mieux ces règles de sécurité. Nous faisons de gros efforts dans les moyens mis à disposition, nous ajoutons cette année 1 500 miradors aux 5 000 déjà mis en place dans tout le département pour faire du tir fichant, de haut en bas. » Comme c’est aussi le cas en matière de sécurité routière, les détenteurs d’un permis récent sont davantage sensibilisés à ces questions, et les autres sont peut-être ancrés dans des habitudes qu’il faut faire évoluer c’est tout l’enjeu de la formation continue. Ouverture générale Tous les participants seront donc parés pour l’ouverture générale, dimanche à 8 heures et jusqu’au 28 février à 18 heures. Pour respecter la biologie et les rythmes de reproduction des espèces, certaines chasses comme celles des cervidés et du lièvre, sont repoussées au mois d’octobre. Les consignes de sécurité sont d’autant plus importantes que la chasse au sanglier est autorisée tous les jours, décision prise avec les services de l’État, ce qui place les chasseurs en présence des autres usagers de la nature. Le partage de l’espace se fait en bonne intelligence. Ici même, l’autre dimanche, une marche était organisée, les organisateurs nous ont fait connaître les circuits et nous avons changé nos plans de chasse. » La communication passe utilement par les mairies, qui font le lien avec les 1 500 sociétés de chasse réparties sur l’ensemble des communes de Dordogne, lesquelles prennent des mesures lorsque des rallyes et randonnées sont battues, tout comme les interventions en zone périurbaine, entrent dans la nécessaire régulation des populations de gibiers qui endommagent les cultures et s’approchent des habitations. Deux ouvertures anticipées ont déjà eu lieu. Le 15 août pour le sanglier et au 1er juin pour l’approche et l’affût du chevreuil et du sanglier, avec possibilité de tirer le renard. » Michel Amblard parle en passionné, mais indique que la chasse est d’abord une nécessité. Une année sans plan de chasse serait une catastrophe, notamment pour les cultures. » Il suffit de se reporter aux chiffres ci-contre. Il déplore que beaucoup d’agriculteurs ne soient plus chasseurs. Ils n’ont plus cette culture, mais attendent beaucoup de nous. » Le profil du chasseur Le chasseur est issu de petites communes ou de l’espace périurbain, et souvent d’une famille de chasseurs. Le nombre de chasseurs ruraux diminue parce que la population diminue aussi dans cet espace, explique encore Yves Chétaneau. Parallèlement, les espèces prolifèrent. Nous maîtrisons la situation en ciblant les secteurs à problème. La Dordogne est bien placée parmi les départements pour le cerf et, dans une moindre mesure, le sanglier. » Les animaux sauvages savent trouver les zones de tranquillité et les chasseurs ont du mal à approcher ces espaces de refuge, à proximité des maisons ou dans les ronciers, les mitages de territoires non chassés et les bordures d’autoroute. Tout est dans l’équilibre cynégétique. Les massifs forestiers sont riches en gros gibier et la Fédération s’efforce d’éviter leur installation dans les zones agricoles. Le travail de concertation est réel entre chasseurs, agriculteurs et forestiers. Les chasseurs, en plus d’assurer une régulation, remplissent bénévolement une mission sanitaire avec des piégeurs pour la capture de blaireaux. Bienvenue aux nouveaux Pour susciter l’intérêt et attirer de nouveaux chasseurs, la Fédération a élargi cette année le permis à zéro euro qu’elle avait mis en place pour les moins de 25 ans validation, timbre aux grands gibiers et assurance sont pris en charge pour tout nouveau chasseur. Cette année, le nombre d’inscrits au permis est en légère hausse 10 %. Avant cela, une offre de parrainage permettait un demi-tarif pour le nouvel arrivant présenté par un membre affilié. Un partenariat avec les armuriers permet aussi de convaincre des indécis, le facteur coût intervenant aussi dans le choix de l’équipement. Un système d’offres de réductions s’est mis en place avec les professionnels il en existe au moins un dans chaque chef-lieu de canton. Autre porte d’entrée le choix de sa société de chasse. Quelle équipe intégrer ? La Fédération a amélioré la bourse aux territoires diffusée sur son site Internet, avec des offres postées plus régulièrement. Enfin, Un dimanche à la chasse permet depuis 4 ans de suivre une partie une centaine de personnes viennent chaque année. Le 15 octobre, le public pourra découvrir le monde de la chasse... et chasser quelques idées reçues avec une équipe qui l’accompagnera à l’occasion de cette opération, qu’il s’agisse de battue, petit gibier, approche ou palombière. C’est possible près de chez soi, gratuitement et sans formalités. ÉTAT DES LIEUX • L’année 2016/17 en chiffres- 20 070 validations de 1 764 cerfs prélevés pour 2 282 attributions ; 15 247 chevreuils pour16 768 ; 10 071 sangliers dont 260 en mars et 219 entre le 1er juin et le 15 août. Les attributions sont similaires à l’année précédente. - 1 137 personnes ont bénéficié d’une ou plusieurs formations à la Fédération permis de chasser, chasse accompagnée, chasse à l’arc, chasse silencieuse, directeur de battue, hygiène et venaison, piégeur agréé, garde particulier, régulation de corvidés. • Déchets de venaisonDans le cadre de la veille sanitaire, une collecte des déchets de venaison s’effectue dans 51 points du département, ce qui représente 324 tonnes ramassées et traitées la saison dernière. Entièrement financée par les chasseurs, elle a été mise en place avec une société d’équarrissage. Lancée il y a 6 ans 200 tonnes collectées à l’époque, la collecte a débuté plus tôt cette saison, au 15 août. • EnvironnementJusqu’à présent, si les cartouches étaient bien ramassées, elles n’étaient pas recyclées et partaient avec les déchets courants. Cette saison,5 000 sacs vont être distribués pour la collecte des cartouches vides. Ils seront rapportés dans les lieux de collecte permanences et siège social de la Fédération pour être pris en charge par Suez, qui va valoriser le métal et le plastique séparément. Toutes les sociétés de chasse, les associations et les palombières 1 950 en Dordogne vont en bénéficier. • EmploiLa Fédération emploie 19 personnes, dont 8 techniciens. wCyz.